J’inaugure ce blog avec la première spécialité que j’ai eu l’occasion de goûter en m’installant à Lyon : la tarte à la praline.
Pralin, praliné, pralinois, pralines… je me suis longtemps mélangée les cuillères, sans savoir exactement à quoi tout cela correspondait. Alors résumons :
– Pralin : morceaux de noisettes et d’amandes caramélisées
– Praliné/Pralinois : pâte obtenue en mixant du pralin et du chocolat
– Pralines : amandes enrobées de sucre cuit
L’origine de la praline remonte au XVIIe siècle dans la région Centre, avec la praline brune de Montargis. La praline de Lyon a la particularité d’être enveloppée dans un sucre teinté, d’où sa couleur rose.
La tarte aux pralines se compose d’une pâte sablée cuite à blanc, sur laquelle on dépose une préparation à base de pralines concassées et de crème fraîche. Ce dessert se retrouve dans la majorité des restaurants et des pâtisseries lyonnaises.
Après en avoir testé plusieurs, je dois dire que les tartes aux pralines ont souvent l’inconvénient d’être trop sucrées. Je recommande particulièrement celles de la Boulangerie Jocteur, plus fines et moins écœurantes.
Vous pouvez aussi acheter des pralines roses dans la plupart des épiceries du Rhône, et tenter une tarte aux pralines maison. Mon petit conseil pour une variante : remplacer la pâte sablée par une pâte briochée !